Quand on habite une petite rue, on en connaît les moindres recoins. On y passe, on y repasse (on y trépasse même quelquefois) et, sans s’en rendre compte, on y enregistre tout ce qui dépasse. Puis on finit par n’y plus rien voir tellement on sait.
C’est ce que je me disais, la nuit dernière, en passant devant la porte du numéro 6 de ma rue miniature.