Ardo fait des histoires

et vous aurez de ses nouvelles

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Ainsi soient-elles

Quand on habite une petite rue, on en connaît les moindres recoins. On y passe, on y repasse (on y trépasse même quelquefois) et, sans s’en rendre compte, on y enregistre tout ce qui dépasse. Puis on finit par n’y plus rien voir tellement on sait.
C’est ce que je me disais, la nuit dernière, en passant devant la porte du numéro 6 de ma rue miniature.

Temps mort

Seize heures. Yann avait toujours eu l’obsession de la ponctualité. Comme à son habitude, il était arrivé en avance au rendez-vous et il attendait Olivier depuis dix minutes, debout près d’un banc du square de la Corderie. Il pensait aux arbres qui avaient déjà retrouvé leur feuillage en ce printemps précoce. Nous n’étions qu’en avril…